Les estimations des réserves nationales de gaz de schiste ont été revues à la hausse, d'après l'annonce du responsable de l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) citée par l'agence APS, faisant savoir que l'Algérie est désormais classée au 3e rang mondial. Selon Mahmoud Djidjeli, directeur de la promotion du domaine minier à ALNAFT, qui cite une nouvelle étude de son organisme, les ressources non conventionnelles algériennes de gaz – à savoir le gaz de schiste – sont estimées à 9,818 TCF (trillion cubic feet, trillions de pieds cubes) contre 6,025 TCF dans les anciennes études réalisées de 2012 à 2013, soit une hausse de 62 %. Toujours l'ALNAFT, les ressources calculées dans le cadre de cette étude se répartissent sur les zones d'Ahnet-Timimoune (2,954 TCF de gaz), de Oued Mya-Mouydir (2,125 TCF de gaz), de Tindouf (1,574 TCF de gaz) de Reggane (1,607 TCF de gaz) et de Berkine-Illizi (1,587 TCF de gaz). En ce qui concerne les réserves non conventionnelles de pétrole (pétrole de schiste), le bond quantitatif est beaucoup plus important, dans la mesure où il a atteint 678 %. En effet, le responsable d'ALNAFT, qui s'exprimait lundi lors d'un atelier technique sur les géosciences, a révélé que les ressources en pétrole de schiste ont atteint 1 194 milliards de barils contre 176 milliards de barils estimés entre 2012 et 2013, classant l'Algérie au 7e rang mondial.