« Fin du suspense ! » ; il n'y a ni report de l'élection, ni prorogation du mandat actuel, et encore moins de révision de la Constitution. La présidentielle 2019 aura lieu dans les délais. Mais la tenue de l'élection présidentielle le 18 avril prochain répond-elle à toutes les questions que l'échéance impose ? L'une des plus importantes reste toujours sans réponse. Il s'agit évidemment du cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika. Se présentera-t-il de nouveau à l'élection le 18 avril prochain ? Quelques heures après l'annonce de la convocation du corps électoral, les principaux partis de l'alliance présidentielle, dont le FLN et le RND, ont renouvelé leur appel au chef de l'Etat pour qu'il poursuive sa mission à la tête du pays. Le secrétaire général du RND est parmi les premiers à s'exprimer sur le sujet. « Nous voyons les élections, si Dieu le veut et c'est notre espoir, avec la candidature du moudjahid Abdelaziz Bouteflika. Si cela se concrétise, le RND, avec les autres partis de l'alliance, se concentrera sur la campagne électorale du candidat Abdelaziz Bouteflika », a indiqué Ahmed Ouyahia à la chaîne de télévision privée Ennahar TV. Mais le suspense autour du cinquième mandat du Président ne devrait pas durer longtemps. Selon la loi organique relative au régime électoral, la déclaration de candidature « est déposée, au plus tard, dans les quarante-cinq jours qui suivent la publication du décret présidentiel portant convocation du corps électoral ». Dans un communiqué publié mercredi 23 janvier, le Conseil constitutionnel a précisé que le dernier délai pour le dépôt des dossiers était le 3 mars prochain à minuit. En 2014, le président Bouteflika a attendu jusqu'à la fin du mois de février pour annoncer sa candidature. Pour l'instant, les partis de l'alliance se montrent confiants. Pour eux, la candidature du président ne souffre d'aucun doute. « Nous n'avons jamais douté de la volonté du président de la République. Il a toujours répondu à l'appel ».