L'embarras et l'angoisse des autorités politiques françaises déjà, perceptibles au lendemain de la marche du 22 février dernier, elles le semblent d'autant plus, après le dépôt de dossier du candidat Abdelaziz Bouteflika au Conseil constitutionnel pour un 5ème mandat. Ainsi, usant d'un ton diplomatique des plus prudents, Jean Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, a réitéré la position officielle de l'Elysée, quant au souhait de la France que le scrutin du 18 avril prochain « se déroule dans les meilleures conditions », et ce, après avoir annoncé qu'il avait pris acte de la décision du Président algérien sortant de briguer un 5ème mandat. Il ajoutera à l'adresse de la presse française que les Algériens « n'attendent pas de leçons de la France, c'est un pays souverain en droit de prendre son destin en main »…