En ce ramadhan, nombreux sont les citoyens qui se rabattent sur la viande surgelée, de loin moins chère que la viande fraiche. Cette forte demande a fini par influer sur le prix de la viande d'agneau qui ne dépasse guère les 800 dinars le kilogramme. Pour améliorer leur quotidien, durant le mois de carême, de nombreux citoyens se rabattent sur la viande surgelée, de loin moins chère que la viande fraîche. Du coup, les vendeurs du congelé se frottent les mains face à une clientèle de plus en plus nombreuse. Partout dans l'ensemble des marchés de la wilaya d'Oran, la viande surgelée est très demandée par les pères de famille, les bourses moyennes, tout simplement parce que les habitudes alimentaires ayant changé durant le mois de Ramadhan, les jeûneurs tentent tant bien que mal de s'adapter à la nouvelle donne. Plusieurs produits lui sont proposés à commencer par la viande spéciale chorba, coupée en petits morceaux, au prix de 800 DA le kilo au niveau des marchés de Medina Jedida, El-Hamri, la bastille, ce qui est loin des prix pratiqués par les bouchers. Même si certains trouvent à redire quant à la qualité de cette viande peu chère, les ménagères ne se plaignent pas du moment qu'elles arrivent à préparer leur chorba à moindre frais. En dehors du produit congelé, les consommateurs trouvent le poulet encore moins cher. «C'est la disponibilité qui a cassé les prix. Beaucoup d'éleveurs ont mis en vente leurs poulets durant le mois de Ramadhan, si bien que le marché s'en trouve submergé», nous explique un vendeur de poulet qui, dit-il, «Je brade à 220 dinars le kilo». Déplumé et évidé, il s'est vendu à 280 DA dans les boutiques spécialisées. Du côté des boucheries vendant de la viande fraîche, même s'ils n'ont pas été augmentés, depuis longtemps, les prix affichés restent très élevés. De la viande bovine dite «avec os» est vendue à 1 280 DA le kilo, alors que le steak a atteint les 1 850 DA au marché de la rue des Aures ex la bastille «Habituellement, on ne vend que peu de beefsteak pendant le Ramadhan», affirme un boucher qui nous confie que «cette année, on travaille mieux que les années passées».Finalement, congelée ou fraîche, blanche ou rouge, la viande, bien que très demandée en cette période, est à la portée de nombreuses bourses. Mais pas pour longtemps, nous disent les volaillers du marché d'El Hamri : «Attendez vous à voir les prix s'envoler à l'approche de l'Aïd avec la baisse des stocks». D'ici là, profitons-en.