Le rapport final de l'instance nationale de dialogue et de médiation ( INDM) est prêt à être remis au chef de l'Etat, M. Abdelkader Bensalah, et comporte entre autres des propositions sur la révision du code électoral, qui n'impose plus la collecte des 600 signatures de la part des élus, et exige un profil d'universitaire pour le ‘'présidentiable' selon le site ‘'Ennahar Online''. La commission nationale juridique de l'instance nationale de dialogue et de médiation présidée par Karim Younes s'est réunie samedi dernier afin d'étudier les propositions recueillies suite aux consultations menées avec les différentes parties. Il est, selon les déclarations de son coordinateur, une synthèse des rencontres de la commission avec 23 partis politiques et plus de 6075 personnalités et associations qui ont formulé des propositions de sortie de crise et est assorti de deux propositions phares, la première concernant l'autorité en charge de l'organisation, de la surveillance et de la proclamation des résultats du scrutin et la seconde des propositions de l'amendement de la loi organique relative aux élections dans le chapitre consacré à la présidentielle.M.Karim Younes le président de l'instance de dialogue a révélé que le rapport final de la commission qu'il préside était prêt à être soumis au chef de l'Etat Abdelkader Bensalah. Le rapport a été également transmis aux différents partis. Certains ont approuvé tandis que d'autres ont rejetés comme l'affirme M. Karim Younes.L'ancien président de l'APN a, entre autres, dévoilé une partie des conclusions contenues dans le rapport final notamment celles relatives au code électoral. Il ne sera désormais plus obligatoire de récolter 600 signatures individuelles de la part d'élus. Quant au site ‘'Ennahar Online'' révèle, par ailleurs, que chaque candidat à la présidence de la République devra être titulaire d'un diplôme universitaire afin d'éviter les candidatures non sérieuses.