La Confédération Générale des Entreprises Algériennes (CGEA), présidée par Saida Neghza et l'Union générale des entrepreneurs algériens (UGEA), travailleraient ensemble très discrètement sur l'organisation d'une cérémonie d'hommage à l'hôtel El-Aurassi sur les hauteurs d'Alger. Cette cérémonie a pour objectif de réhabiliter officiellement Abdelmadjid Tebboune et de le remercier pour « tous les efforts auquel il avait consenti pour développer le secteur de l'Habitat et du BTP ces dernières années en Algérie ». Les organisateurs de cette cérémonie veulent également « remercier Tebboune pour sa lutte acharnée contre les oligarques corrompus du régime Bouteflika », soulignent des sources proches dont Algérie-Part, d'après lesquelles cet hommage permettra à Tebboune de revenir officiellement sur la scène politique. Il est à rappeler que la présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Saïda Neghza, avait accusé Ali Haddad et Abdelmadjid Sidi Saïd d'avoir « bidouillé » la déclaration ayant sanctionné la réunion, tenue en juillet 2017, à l'hôtel Aurassi, dans laquelle l'UGTA et sept organisations patronales se sont insurgées contre Abdelmadjid Tebboune pour « l'humiliation » infligée au patron de l'ETRHB. Plusieurs signatures auraient été apposées au bas de la déclaration à l'insu des concernés. Interrogée par le site SabqPress sur la motion de soutien signée par l'UGTA et sept organisations patronales à Ali Haddad, et leur protestation contre l'humiliation infligée à l'homme d'affaires, lors d'une cérémonie de remise de diplômes à l'Ecole nationale de sécurité sociale, d'où il a été chassé par le Premier ministre, Mme Neghza avait révélé que ladite déclaration a été « retouchée » par Ali Haddad et Abdelmadjid Sidi Saïd. Selon elle, des hommes d'affaires dont le nom figure au bas du document ignoraient jusqu'à la tenue d'une telle réunion, affirmant que leurs signatures ont été apposées à leur insu. Dans le même sillage, Mme Neghza avait soutenu que «la déclaration de soutien rédigée par Ali Baba et les quarante voleurs n'est destinée qu'à sauver leurs intérêts en péril. Exprimer son attachement et sa fidélité au président et critiquer son Premier ministre est un non-sens qui témoigne de cet esprit mercantile», avait-elle déclaré.