Sans communiquer le moindre préavis, les enseignants du cycle primaire de plusieurs écoles à travers les quatre coins de la wilaya de Bouira, ont observé ce dimanche, une grève. Selon les initiateurs, cette action de protestation est un moyen pour « dénoncer leurs conditions de travail qu'ils jugent déplorables ». En conséquence, les élèves de plusieurs établissements à travers différentes communes, de Bouira, pour ne citer que Saharidj, M'chedallah, El-Esnam, Taghzout, Haïzer et Bechloul, ont été priés de rentrer chez eux à cause de la grève de leurs enseignants. L'action des enseignants ne s'est pas limitée à ça. Ils étaient en effet plusieurs dizaines d'entre eux à se donner rendez-vous devant le siège de la direction de l'Education (DE) locale, afin de s'insurger contre « la dégradation de leurs conditions de travail ». Dans une requête adressée au ministère de tutelle, et qui comporte 24 points inscrits sur leur plateforme de revendications, les enseignants protestataires demandent, entre autres, » l'intégration de tous les enseignants du primaire et du moyen sans condition, l'uniformisation du mécanisme d'intégration des corps d'enseignement, la promotion verticale des cycles, la régularisation de la situation des ingénieurs dans les cycles primaire et moyen et des adjoints d'éducation dans la catégorie 12, manque de moyens pédagogiques »…