Le ministère de la Justice a affirmé, jeudi dans un communiqué sur la grève des magistrats, être ouvert à toute initiative dans le cadre "du dialogue sérieux" respectant "l'indépendance des institutions, les droits du magistrat, les intérêts des justiciables et l'intérêt suprême de la société". En effet, le département de Belkacem Zeghmati affirme que « Le ministère de la justice reste ouvert à toute initiative dans le cadre d'un dialogue sérieux tenant compte de l'indépendance des institutions, du juge et de l'intérêt suprême de la société » Dans le même sillage, le ministère a annoncé "la programmation d'une deuxième session ordinaire du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) au cours de la troisième semaine du mois de novembre pour examiner les recours introduits au sujet du mouvement annuel des magistrats", appelant "l'ensemble des magistrats, qui "s'estiment lésés à introduire leurs recours qui seront tranchés dans le cadre des dispositions de l'article 19 de la loi relative à la composition du Conseil supérieur de la Magistrature, ses actions et ses prérogatives". Le ministère a, également, exprimé "son profond regret de voir de nombreux magistrats poursuivre leur débrayage en contradiction des textes juridiques interdisant ou organisant la grève au moment où ils sont tenus d'assumer une obligation fondamentale en vertu de leur fonction, à savoir le respect de la loi et la fidélité au serment qu'ils ont prêté et qui les oblige à tenir, en toute circonstance, uns attitude fidèle aux principes de la justice". Le ministère regrette que "des magistrats au niveau de certaines juridictions entravent la liberté de travail en faisant recours à des méthodes inciviques en dépit de l'engagement du président du syndicat national des magistrats (SNM) lors de sa réunion avec le ministre de la Justice, garde des sceaux, le 29 octobre 2019, à mettre fin à tous ces comportements en publiant un communiqué dans lequel il appelle au respect de la liberté du travail des magistrats", estimant que le "non respect de cet engagement a mené à une atteinte aux droits des citoyens et à leurs libertés, lesquels n'ont pas bénéficié d'un service minimum comme il est en vigueur sur les plans national et international".