Le candidat à la présidentielle du 12 décembre, Azeddine Mihoubi, s'est engagé, à Oran, à promulguer des lois "rigoureuses" pour sanctionner toutes les formes de violence faites à la femme, s'il sera élu président de la République. M.Mihoubi a promis, lors d'un meeting animé à la salle omnisports de Bir El-Djir à l'occasion de la 9e journée de la campagne électorale, que s'il sera élu président de la République, il œuvrera à la promulgation de lois "rigoureuses" sanctionnant toute personne qui use de violence contre une femme. A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre la violence faite aux femmes célébrée le 25 novembre de chaque année, il a déclaré que "toutes les formes de violence contre la femme sont rejetées et inacceptables dans notre société musulmane". Par ailleurs, Azeddine Mihoubi s'est engagé à relever à "200%" la pension de la femme au foyer en reconnaissance à ses efforts d'éducation des enfants, et d'accorder des pensions supplémentaires aux handicapés. Par ailleurs, il a promis d'accorder des crédits sans intérêts aux agriculteurs, et prendre en charge les bénéficiaires des microcrédits ANSEJ et ANGEM dont les projets n'ont pas pu décoller, écartant toute intention de recourir à la justice pour recouvrer les créances. Le premier candidat du RND à la présidentielle, propose aussi une « réforme fiscale profonde », qui exonère d'impôts tous les salaires et les pensions de retraites inférieurs à un niveau bien défini, en plus du réaménagement d'autres impôts. La réforme promise inclut la création de nouveaux barèmes de calcul de l'Impôt sur le revenu global (IRG), en vue de l'adapter aux salaires des secteurs public et privé. Le secrétaire général par intérim du RND propose notamment l'exonération de l'IRG des revenus inférieurs à 30.000 DA/mois et la suppression de la Taxe sur l'activité professionnelle (TAP) qui porte préjudice, estime-t-il, aux opérateurs économiques et les pousse à faire de fausses déclarations. Il propose également la révision des modes de recouvrement de la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) pour soulager les consommateurs et la généralisation de l'IFU (Impôt forfaitaire unique) à toutes les entreprises dont le chiffre d'affaires est inférieur à 50 millions de DA."Il n'y aura pas de poursuites judiciaires contre les jeunes bénéficiaires de projets soutenus par l'Etat en cas de faillite", a-t-il assuré par ailleurs.