Le ministre de l'éducation nationale Ouadjaout rencontra demain, mardi 14 janvier, les organisations syndicales qui envisagent de mener des discussions très franches et constructives et faire des propositions concrètes afin d'améliorer des conditions socioprofessionnelles des enseignants et de hisser le niveau des élèves qui demeurent médiocres. En effet, une semaine après sa prise de fonction, le ministre de l'Education nationale, Mohamed Ouadjaout a présidé, jeudi dernier, sa première réunion avec les cadres de son département à qui il a donné ses premières instructions sur les programmes de « qualité », à mettre sur rail pour développer l'école algérienne. Le nouveau ministre trace sa feuille de route et compte s'attaquer à de nombreuses questions toujours en suspens. Autre objectif, trouver une solution aux problèmes qui rongent l'école depuis trop longtemps. Il est question également d'ouvrir un dialogue avec les syndicats qui espèrent donner un nouveau souffle au secteur et qu'on mènera à terme les réformes tant attendues…. Faisant le point, sur Ennahar TV, Hassane Belbaki, Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l'Education (SNTE) indique que « Nous allons profiter lors de la réunion de prise de contact avec le ministre, pour soulever tous les points à commencer par l'amélioration du statut de l'enseignant, l'allégement du volume horaire, révision des programmes scolaires.. ». « Il est anormal qu'un élève puisse avoir 30 heures de cours ? » a-t-il regretté. Pour eux, aujourd'hui, c'est l'unique solution pour rendre à l'enseignant sa vraie valeur en faisant pression sur la tutelle qui, selon eux, n'a pas voulu réagir, sauf par des promesses. Aucune véritable négociation n'a été tenue avec les grévistes. Pour rappel, la coordination nationale des enseignants du cycle primaire avait entamé un débrayage national durant les journées des 8 et 15 janvier. En plus de ces deux journées, la coordination a annoncé aussi le retour à la grève cyclique, à savoir chaque lundi, et ce, jusqu'à la prise en charge par la tutelle des revendications socioprofessionnelles. Pour eux, aujourd'hui, c'est l'unique solution pour rendre à l'enseignant sa vraie valeur en faisant pression sur la tutelle qui, selon eux, n'a pas voulu réagir, sauf par des promesses.