A une époque ou la seule obsession des malhonnêtes créatures chacune de son coté est de s'accaparer de la moindre occasion pour s'enrichir illégalement sans se soucier des affres de géhenne le moment venu ou elle rendra compte des actes néfastes et malveillants, il existe d'autres plus jansénistes, et plus croyantes qui se lamentent à la moindre lubie qui frôle le mal. Un exemple concret qui va peut être ravir les plus nantis, Il s'agit de M.A, un sexagénaire qui vient d'avoir sa retraite la joie dans l'âme même en ayant appris le maigre salaire qu'il aura à toucher les mois à venir jusqu'à la fin de ses jours, ce sage en sillonnant dernièrement les artères de la ville, trouva une enveloppe blanche dans laquelle était dissimulé une somme de 18 milles Da, alors qu'il avait en poche seulement 100 Da. Avant de trouver cette énorme somme surtout quant on a rien dans les poches, et qu'on a toute une famille à charge, composée de deux jeunes filles universitaires, dont l'une d'elle présente une pathologie, deux autres jeunes sans qualificatif et sans boulot aucun, un jeune cadet âgé de 8 ans et une épouse. En plus de cette énorme responsabilité, l'infortuné personnage avait en attente plusieurs factures à régler, en plus de quelques dettes contractées depuis belle lurette. Alors messieurs, vous qui passaient votre temps à radoter sur la morale, que ferriez-vous si vous étiez à la place du sage Homme ! Trouver miraculeusement une somme de 18 milles Da alors qu'on a les poches complètement vides, alors imaginez ce que votre malhonnête conscience vous dictera ! Mais quant au sage homme qui a toujours été béni par la baraka divine, a prestement pensé rendre à César ce qui appartient à César. Prédominé par la volonté statique et immuable qui effleura continument son esprit, l'homme sage se laissa épris par l'idée que cette somme d'argent ne pourrait qu'appartenir à une pauvrissime personne qui par malchance l'aurait égarée. Partis de cette conception, l'homme vertueux s'adonne à des recherches en se basant sur quelques repères préconçus qu'il avait en tête. Pendant plusieurs jours sans lassitude, et sans perdre le moindre espoir, il se mit à la recherche du pauvre homme qui a perdu son argent. Ce n'est qu'au bout du septième jour qu'il arriva à trouver le pauvre malchanceux pour enfin lui faire la surprise et quelle surprise, celle de lui rendre l'argent qu'il avait perdu quelques jours auparavant, et avec lequel il devait subvenir aux besoins de toute une famille pendant un mois. C'est avec des larmes yeux dues sans doute à un sentiment de joie que cette personne ait pu récupérer son argent ! Mais l'exemple le plus frappant que nous dicte cette pathétique histoire vérace qui n'a rien de chimérique, n'est que cet acte de bienfaisance rare de nos jours, qui ne peut s'acheter et qui restera un facteur générateur de bonté , de bienséance et de quiétude pour l'âme.