Benjamin Stora a réagi aux accusations de "complaisance" avec l'Algérie dans le dossier de la mémoire, à travers une mise au point publiée par le journal français Le Figaro. L'historien, auquel Emmanuel Macron a confié la mission de mener les discussions avec l'Algérie, est revenu sur les travaux qu'il a réalisés durant sa carrière, pour démentir les déclarations de l'historien et chroniqueur français Jean Sévillia. "Dans un long entretien au Figaro du 27 juillet 2020, Monsieur Jean Sévilla explique, à l'occasion de la mission que m'a confiée le président de la République pour « une réconciliation entre la France et l'Algérie », que j'ai adopté une attitude « partielle donc partiale » à propos de la guerre d'Algérie", rappelle d'emblée Stora. Et de contre-argumenter : "Il note, à l'appui de sa démonstration, que je n'ai pas parlé de l'enlèvement et la disparition des Européens à Oran en juillet 1962. J'ai traité de cette question dans un chapitre entier de La gangrène et l'oubli, livre paru en 1991 (Ed. La Découverte)". Stora signale, aussi, qu'il avait été "le conseiller scientifique du documentaire Les pieds-noirs d'Algérie.