Le ministre de l'Industrie Ferhat Ait Ali s'est exprimé ce dimanche sur les dossiers de l'importation et de l'industrie automobile en Algérie. En effet, intervenant sur les ondes de la chaine une de la Radio Nationale, M Ait Ali a indiqué que le nouveau cahier des charges relatif à l'activité de production de véhicules en Algérie définira une véritable industrie mécanique en Algérie. À cet effet, le ministre a révélé que deux grands constructeurs d'Asie et d'Europe ont exprimé leur souhait d'investir dans le domaine de l'industrie automobile, soulignant que les conditions spécifiées ne devraient pas être levées. Le ministre de l'Industrie a indiqué en outre qu'en marge de la réunion tripartite, les droits et devoirs du Gouvernement et des opérateurs économiques seront déterminés. Le ministre a ajouté que les nouveaux textes réglementaires et législatifs ne seront pas sujets à changement car ils ne servent pas les intérêts de parties spécifiques, mais servent plutôt l'économie nationale de manière transparente et claire. MAït Ali a affirmé que la prochaine loi sur l'investissement définira les tâches et les limites des pouvoirs des autorités habilitées. Quant aux incitations douanières, il a souligné qu'elles seraient mesurées sur la base de la valeur ajoutée réelle qu'apporte le projet d'investissement. M.Ait Ali a également souligné que la création de l'office national du foncier industriel s'inscrit dans la politique générale d'investissement et réunira les nombreux organismes spécialisés dans la gestion foncière sans conflit d'intérêts. Le ministre a déclaré que le nouveau cahier des charges de fabrication de véhicules définira une véritable industrie mécanique en Algérie. Finalement, le ministre a noté qu'il y avait des attaques contre son ministère. Celles-ci intervenaient, d'après lui, à la suite du remaniement des lois et des textes. Ces propos virulents ont atteint un haut degré de scepticisme ; et de calomnie, a précisé Aït Ali. Ces gens, a-t-il ajouté, travaillaient auparavant sur le détournement de fonds publics ; estimés donc à des milliards de dollars.