Chaque année on commémore la date du 19 juin 1956, où le chahid Ahmed Zabana a été guillotiné, sans pour autant se rappeler que trois minutes après c'était le tour du patriote Abdelkader Ferradj qui fut guillotiné.Abdelkader Ferradj, né le 2 avril 1921 à Oued Aïssa, douar de Bourouta, commune de Kadiria, à la wilaya de Bouira. Incorporé de force dans l'armée française, il déserta ses rangs au lendemain du déclenchement de la révolution, où il rejoindra l'ALN. Arrêté le 26 mars 1956, jugé rapidement par les criminels français le 3 mai 1956, accusé d'avoir dérobé des armes de la caserne au profit de l'ALN par l'intermédiaire de son beau-frère et aussi accusé d'avoir exécuté des attentats dont celui en date du 25 février 1956 contre un convoi de parachutistes. Condamné à mort, il fut exécuté le 19 juin 1956, trois minutes après l'exécution de Ahmed Zabana. Nous rendons un vibrant hommage à cet héro de la révolution, oublié ou relégué aux oubliettes. Ahmed Ferradj demeure un symbole pour la génération et surtout pour l'histoire qui n'est pas encore mise à jour.L'histoire ne pardonnera jamais, ceux qui se sont auto proclamés « historiens » sans avoir donné à la patrie un vrai volume historique.Il y a Ferradj, Fendi et les autres que la nouvelle génération ne connaît rien sur leur itinéraire révolutionnaire.