Se promener à travers les artères de la ville de Tighennif et surtout au niveau des marchés ou se qu'on appelle marchés, on sent, que le coronavirus n'est jamais passé par là, les gens vivent dans la passivité totale, aucune bavette de protection en vue, la saleté règne en maitre des lieux, des rassemblements qu'on ne peut décrire, aucune distanciation, ni port de bavette et des ordures partout. Les escaliers du marché ont perdu de leur couleur pour se transformer en un noir huileux très glissant, quand c'est humide. Jamais ces lieux n'ont reçu un coup de balai ou une goutte d'eau, depuis l'inauguration de l'infrastructure voilà plus de 10 ans. Si Boualem un cadre à la retraite disait « on ne comprend rien, on dirait que les gens ne balaient pas devant chez eux, les commerçants ont un rôle à jouer à l'intérieur du marché, on ne compte pas seulement sur l'APC, il faut une équipe chargée de la propreté du marché pour préserver la santé des clients. L'entretien doit se faire à la charge des commerçants parce que c'est eux qui salissent, il y a le droit et le devoir, le droit c'est d'avoir bénéficié d'un local et le devoir c'est de le garder propre ainsi que ses alentours ». Si Mohamed lui disait « le maire doit exiger des occupants du marché de créer une association et c'est elle qui gère les lieux ». La ville de Tighennif au rythme où elle va, risque dans les prochains jours de se voir exposée à une pandémie sans précédent, alors il est temps d'y penser. La pandémie est toujours là détrompez-vous, il y a seulement un recul.