La rentrée scolaire était, dimanche, l'objet d'une réunion de concertation entre le ministre de l'Education et les syndicats, chacune des parties avançant ses propositions qui seront croisées pour aboutir à des scénarii qui seront soumises au gouvernement qui doit fixer la date de la rentrée.. Ainsi, le ministère propose une semaine de cours de six jours, c'est à dire de samedi à jeudi, avec des séances de cours de 45 minutes (comme pendant le mois de Ramadhan) pour des classes divisées en deux groupes, l'un le matin l'autre le soir. Le ministère est favorable à une approche différentiées, suivant la situation épidémiologique dans chaque région et en fonction de ses moyens aussi. Une proposition que n'agrée pas Méziane Mériane, président du SNAPESTE, partisan d'une "solution nationale" et redoute l'apparition d'un "déséquilibre" entre régions concernant les volumes des enseignements, alors que les examens (Cinquième, BEM, Bac) sont nationaux, fait-il observer. S'exprimant sur les ondes de la radio chaîne 3, Méziane Mériane est franchement favorable à la double vacation des classes, divisées en groupes, mais il prévient du risque potentiel du manque de salles de classes et de personnels et donc nécessité, selon lui d'un nouveau recrutement. Le syndicaliste propose aussi la suppression provisoire des matières dites "secondaires", le temps que durera la crise sanitaire pour permettre aux élèves de se concentrer sur l'essentiel des enseignements en fonction des filières. Quand à Mme Djamila Khiar, présidente de l'Organisation nationale des parents d'élèves, elle estime d'abord que "les cours doivent reprendre rapidement", proposant pour sa part "la réduction du volume horaire et l'élimination des matières secondaires"