La sardine, ce petit poisson pélagique aux multiples recettes, qui faisait le bonheur des ménagères mostaganémoises n'échappe pas à l'inflation, puisqu'elle se vend à des prix exceptionnels défiant toute logique, par rapport aux années précédentes. Considérée comme étant l'un des plats favoris par excellence de bon nombre de familles algériennes, cette dernière intéresse au plus haut point les consommateurs algériens. Seulement à notre époque, au grand dam des petites bourses et catégories précaires, celle de meilleure qualité à l'exemple de la ‘'véritable'', est devenue, par la force des choses, un produit pas toujours accessible, s'élevant même au rang des poissons de luxe, tels que le rouget, la crevette, le merlan, le pageot, la dorade etc.... Des consommateurs rencontrés déclarent que « la sardine de bonne qualité est devenue tellement chère qu'elle a prit de l'aile jusqu'à détrôner les viandes blanches (poulets dindes). » « Le problème dans tout ça, c'est que toutes les espèces de sardine se vendent au même prix, quel que soit le type : ‘'Hareng, la véritable, allache, Sardina Pilchardus, ou autres ...), parfois, il est possible de trouver d'autres types de sardine de qualité moyenne cédée à 200 voire même 300 dinars » ajoute un autre. Quant à ce sexagénaire, pour lui : « il y a beaucoup plus de mostaganémois qui trouvent que les poissons sont assez chers pour une ville du Dahra réputée portuaire, ils sont même inabordables pour les petites et moyennes bourses. Il n y a qu'à voir les prix affichés sur les étals à la poissonnerie du marché couvert pour s'en rendre compte par soi-même.... ! »