La hausse vertigineuse des prix, ne cesse de poser de sérieux problèmes. Ce phénomène traverse les contrées de la ménagère encore piégée par les paradoxes de son couffin et d'un pouvoir d'achat en constante évolution. Prix en effervescence et salaires mitigés. L'anarchie parcourt le couffin et mine la fiche de paie. Encore une fois, durant le Ramadhan qui approche à l'horizon, les prix seront à la une de l'actualité. A Mostaganem, la ceinture trop serrée a fini par craquer. Les citoyens accusent durement le coup de la vie chère. On n'arrive plus à se retrouver. Le jeu des mandataires, nécessite une politique appropriée. Aujourd'hui les prix et les salaires, éléments d'une même réalité, et quotidiennement vécue pour les consommateurs, occupent une place de plus en plus importante dans le débat public. L'actualité sociale ne cesse de s'interroger, sur le comment et sur le pourquoi, de cette flambée des prix. Combien gagne les citoyens, et comment sont dépensés leur revenu ? Que consomment-ils (plus ou moins) ? Et comment vivent-ils (mieux ou mal ?). L'amélioration (ou la détérioration du niveau de vie), dépend de plusieurs facteurs. En dehors des prix et des salaires, le maintien du niveau de vie dépend d'une véritable organisation du marché, d'un contrôle et suivi rigoureux, et d'une répression à son juste titre. Les prix des fruits et légumes, continuent de jouer la valse, au bon vouloir des mandataires, grossistes et détaillants qui se jettent la balle ; l'ail à 600 DA le kg donne à réfléchir au commun des citoyens. Pour ce qui est des viandes, l'agneau à 800DA, le veau à 950DA, le poulet à 350kg le kg, nous démontrent implicitement, que le consommateur reste le dindon de la farce. Si l'accès à la consommation, devient difficile pour les salariés, il est problématique pour les sans revenus (chômeurs et les catégories sociales à revenu fixe tels que : les retraités, pensionnaires et invalides. La crise et la restriction qu'elle apporte avec elle, ne cesse d'élargir et de reproduire les inégalités devant la consommation. L'accroissement de la masse salariale, n'a pas eu d'incidences sur la consommation des ménages qui perd du terrain, non seulement dans le groupe de dépense de l'alimentation, mais ailleurs, dans l'habillement, l'éducation, le logement, l'électricité, gaz et eau, sans compter les entretiens de service. Nous avons tellement serré la ceinture, que nous ne pouvons plus en porter, nous lance médusé un smicard, nous souffrons en silence, il n'y pas de contrôle, tout le monde est complice, déclare une ménagère épuisée au niveau des marchés, les détaillants rejettent les accusations des consommateurs et désignent leur cible : les mandataires, les grossistes, les intermédiaires, certains dénoncent la complicité des mandataires. Alors que ces derniers jurent leur innocence. Par manque de moyens, insuffisance de personnel, les contrôleurs ne se manifestent qu'occasionnellement. Aujourd'hui le secteur du contrôle, traîne sérieusement la pate et la pâte d'autant plus, que ces agents sont dans le besoin au strict minimum de sécurité quoi qu'il en soit, le Ramadhan 2010, sera doublement plus chaud.