ALORS QUE CERTAINS ONT OUVERT LE PREMIER JOUR DE L'AID, D'AUTRES NE FERMENT QU'A 3H DU MATIN Dans une lettre adressée à la rédaction du journal par des habitants de la cité des 400 logts, ces derniers montent au créneau et dénoncent ce qu'ils appellent le laxisme et le mutisme des autorités, notamment en ce qui concerne la vente de boissons alcoolisées de jour comme de nuit à proximité de leurs immeubles et sous leurs balcons, au su et au vu de tous. Le dépôt de vente, dont font allusion les habitants, est situé sur le boulevard longeant la cité des 400 logts, ce point de vente, selon la lettre n'applique aucune règlementation, notamment en matière d'horaire. La législation en vigueur impose à tout établissement spécialisé dans la vente de boissons alcoolisées à emporter, la fermeture à 20 heures, or celui-là, ne ferme qu'au-delà de 22 heures et ce malgré les rondes et les patrouilles effectuées par la police. Par ailleurs, la goutte qui a fait débordé le vase, vient justement de ce premier jour de l'Aid, où tous les riverains, après un mois de jeûne, de surpassement et de foi, rejoignaient les mosquées pour accomplir la grande prière de l'Aid-El-Fitr, alors que le dépôt de vente de boissons alcoolisées en question, s'adonnait à la vente des boissons alcoolisées et au moment où tous les autres débits de boissons étaient encore fermés conformément à la loi. Les auteurs de la lettre dénoncent non seulement les agissements inacceptables du ou des propriétaires de ce dépôt de vente, mais aussi le silence des autorités compétentes qui, disent-ils, ferment les yeux sur ces comportements qui n'ont de respect ni pour la société ni pour l'individu, ils avancent que pour moins que ça, d'autres points de vente se sont vus signifier la fermeture illico presto, alors pourquoi pas celui-ci? Dans leur lettre, les auteurs affirment ne pas savoir à quel saint se vouer et se demandent pourquoi, seul ce dépôt de vente de boissons alcoolisées, reste ouvert après les heures indiquées, et se permet même d'ouvrir grandes ses portes en plein fête de l'Aid El-fItr. Aussi, ils sollicitent les pouvoirs publics de mettre un terme à ces dépassements contraires à l'éthique et à nos valeurs qui nous imposent le respect d'autrui et du voisin. Enfin, les habitants se réservent le droit d'entamer toute action qui s'avèrera nécessaire dans le seul but de faire appliquer la loi et rétablir les choses dans leur contexte juridique.