La nouvelle de l'effacement des dettes, détenues par les banques et la CRMA sur les fellahs, aura fait près de 4.000 heureux parmi les agriculteurs activant dans la wilaya des Béni-Chougrane et dont une partie des réparations des matériels de moissons battages sera également prise en charge par l'Etat MASCARA EN PLUS DE L'EFFACEMENT DES DETTES POUR 4000 FELLAHS Constitués en grande partie de fellahs de condition sociale moyenne, les débiteurs concernés ont accueilli cette nouvelle, avec la satisfaction que l'on devine et qui leur permet de se soustraire aux remboursements des crédits faramineux reçus des banques, dans le cadre du PNDRA. Un soutien qui, hélas n'aura pas été d'un grand secours à certains d'entre eux, victimes de mauvaises conditions climatiques et pour tout arranger de l'apparition de certaines maladies parasites, comme le Mildiou, qui ont détruit la plus grande partie des récoltes de pommes de terre. C'est dire la grande joie qui a régné aussi bien dans les cafés que dans les chaumières, à l'annonce de ce ballon d'oxygène pour ces fellahs, qui promettent à leur tour de redoubler d'efforts pour redonner son lustre d'antan à l'agriculture de la wilaya de Mascara et contribuer ainsi au programme visant l'autosuffisance alimentaire de sa population, en réduisant la facture des importations des produits alimentaires, qui se chiffre par centaines de milliards de dinars. Un défi à même d'être relevé, au vu de la nouvelle mesure qui vient d'être mise en application par la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya. Ce dispositif qui vient d'entrer en vigueur, permet désormais aux fellahs de bénéficier du remboursement d'une partie des frais de réparation des engins utilisés durant la campagne des moissons battages. Pour y avoir droit, il leur suffira de présenter une demande et un état des réparations requises, pour remettre leur matériel en état. A la suite de quoi, un expert de l'ONAMA procédera à l'estimation de l'opération demandée et donnera son avis. Cette mesure a été instaurée, croit-on savoir, pour éliminer les risques d'incendies qui se produisent souvent au cours des campagnes de moissons battages et qui sont causés par des étincelles s'échappant d'un matériel défectueux. Des incidents qui se traduisent, la plupart du temps, par la perte des récoltes par le feu, sans oublier les dégâts matériels qui en découlent.