Ils ont été arrêtés par les services de sécurité Turques, après avoir été accusés d'immigration clandestine et de tentative de passer via ses frontières en Grèce. Des sources on rapporte que cette ville située dans les frontières avec la Grèce, est devenue une destination préférée pour les Algériens qui aspirent arriver à la capitale Athènes. Ces derniers font recours à des réseaux d'immigration clandestine, qui sont dirigés par des Palestiniens et des Syriens. Notons que chaque algérien verse entre 900 et 1200 euros pour assurer leur voyage vers la Grèce, à bord de barques risquées. Les mêmes sources ont expliqué que « l'activité de ces réseaux commence de la ville d'Izmir où on étudie la façon de s'échapper aux services de sécurité et aux forces navales Grecques ». Alors qu'un nombre limité de « Harragas » est difficilement arrivé à s'échapper, des dizaines d'autres sont morts noyés. Les dernières victimes étaient trois Harragas de la wilaya de Tiaret, dont les dépouilles se trouvent dans la morgue de la ville d'Izmir. Dans cette ville, les services de sécurité ont emprisonné 300 Harragas dans la prison de « Yabanji », la plupart sont de la ville de Tiaret, de Boufarik à Blida et de Baraki à Alger. Ces derniers ont été accusés de résidence illégale et de tentative de franchir les frontières vers la Grèce.