La mafia politico-financière, qui n'épargne rien allant du foncier, au marché informel, à l'économie parallèle, la corruption, la fausse monnaie. Cette mafia est-elle si structurée et si solide pour qu'elle puisse porter atteinte à l'économie nationale, ou serait-elle le fruit de divers réseaux qui activent dans des créneaux où les intérêts des uns et des autres convergent au sein des institutions de l'Etat ? On parle également de système mafieux. Les membres sont appelés « mafieux » (sans distinction de nombre), ou parfois « mafiosi », d'après le nom donné par les italiens. Un bref aperçu de la Mafia, selon sa définition originale qui n'a aucun dénominateur commun, avec nos réseaux de malfaiteurs, nos barons de la drogue et de criminels endurcis contrairement, à la vraie et authentique institution, de cette pieuvre qui de tout temps a gouverné le monde, d'où le paradoxe avec celle qui sévit dans notre pays. Un état dans un état c'est ce qui semble ressortir, des grandes institutions dites maffieuses, à travers le monde, alors de grâce n'insultez pas notre intelligence. Mafia fait référence à un passé historique étant censé jeter sur elle une aura de respectabilité à sa naissance. Mafia est un terme Sicilien qui fut utilisé juste après l'Unification de l'Italie en 1861, Il servit alors à désigner d'une part l'organisation secrète des classes populaires, qui trouvaient, en elle la protection contre le pouvoir des classes dominantes, ainsi que le courage et l'ostentation des mafiosi de cette époque. Car à l'époque le peuple voyait dans les mafiosi leurs défenseurs, et les associait aussi à l'idée de la justice sociale. Dans ce contexte l'expression mafia est devenue courante à partir de 1863, l'« homme d'honneur », c'est-à-dire l'individu qui adhère à une société qui s'oppose aux institutions et qui exhibe courage et supériorité. Dans les années 1860 commence la notoriété du terme, qui désigne par exemple dans les documents officiels, comme les communications des fonctionnaires, à la fois une association de malfaiteurs et un comportement courant dans la société sicilienne. Voila un aperçu de ce qu'est la mafia historiquement. Les organisations criminelles considérées comme des mafias stricto sensu par les criminologues sont, outre les mafias italiennes, les Triades chinoises, les Boryokudan japonais (dont les membres sont appelés « Yakuza »), la mafia italo-américaine, la «Mafija» Serbe, la « Mafiya » russe, la « Maffya » turque et la mafia albano-kosovare. D'autres groupes criminels tels que les cartels colombiens, les clans nigérians, les posses jamaïcains, la pègre du sud de la France, les trafiquants de drogue marocains ainsi que les réseaux constitués de trafic de drogue, etc. En Algérie, ne peuvent pas être qualifiés de « mafia » au sens strict, dans la mesure où leurs caractéristiques ne correspondent pas aux critères de définition d'une mafia (stade symbiotique d'intégration dans la société, dont l'espérance de vie dépends des institutions supérieures à celle des individus en place), comme pour notre pays. Or nous n'avons pas fini d'associer le terme de mafia aux frasques de groupuscules dont les actions et les crimes, n'ont aucune ascendance avec les entités mafieuses disséminées à travers le monde. Dans cette genèse nous mettons l'accent un tant soit peu pour révoquer le terme, car concrètement au vu des agissements il est incorrect de considérer ces groupes qui activent dans notre pays. Ils apparaissent comme une tâche et des rebus de la société, qui n'ont pas de qualificatifs assez prosaïque pour les désigner et les affubler de ce pseudonyme. Selon un expert en criminologie ces rebus ne peuvent être qualifiés de mafiosi, car il ne faut pas oublier que le qualificatif de mafia a été employé à un moment particulier au siècle dernier, puisque celui-ci a plus ou moins un certain code d'honneur, qui est soumis à des règles. Ce qui est appelé mafia politico financière, dans notre pays l'est encore moins pour, le mettre sur le même pied d'égalité, car les nôtres sont assimilés à des voleurs et des corrompus ni plus ni moins, aussi la définition de mafia reste tributaire de l'explication donnée au tout début de ce texte juste pour être au fait d'une vérité controversée dans notre pays, Cette appellation qui a fait irruption dans le langage de l'algérien, est aussi un fait de l'ignorance des citoyens, qui subissent le véritable joug, de ces usurpateurs et ces criminels endurcis. Au départ il s'agit pour nos mafieux déguisés, d'individus intrépides et audacieux, qui ne sont que des organisations totalement souterraines, qui se sont créées et ont été longtemps méconnues car bien protégées par d'autres plus pourris qu'elles devenues de vrais criminelles, sans respect aucun pour la société, qui souffre dans sa chair et son économie. Ces organisations criminelles en puissance ont investit toutes les institutions du pays, ils sont comme une société secrète dont l'objectif avoué est de piller le pays sans vergogne, ils se vendent au plus offrant. Nos pseudos mafiosi ont leurs méthodes et leurs techniques, qui n'ont rien de comparable avec la mafia, ils font dans les affaires lucratives bien plus dangereuses, touchant à tous les rackets, vol de bétail, corruption de fonctionnaires de l'Etat et autres activités illégales telles que la drogue, le kidnapping, le trafic de marchandises, fausse monnaie et autres vices cachés qui sont les sources de revenus de cette pieuve tentaculaire qu'est la notre. Les organisations criminelles existantes, dans notre pays sont pires, que partout ailleurs, elles ont tissé des liens étroits avec les bandes disparates, pour s'assurer ainsi de meilleurs profits et d'un environnement plus sûr, a noté les signes de résurgence, qui ont perverti, les mœurs, les traditions jusqu'aux coutumes et même l'ordre social, entravé le développement et le progrès économique, d'où leur main mise, sur les richesses du pays. Pourquoi se voiler la face et ne pas dire les choses toutes crues, c'est surtout les mentalités qui doivent évoluer et ne pas considérer cela comme une fatalité puisque nous sommes confronté à ce fléau « en plus pire encore ». Les organisations criminelles en Algérie fonctionnent, sur un modèle d'économie parallèle ou souterraine et contrôlent tous les marchés existants, les activités où l'argent est abondant, qui circule en numéraire (argent liquide), facile à dissimuler au fisc. La plupart des activités commerciales usuelles sont utilisées, que ce soit comme paravent à des activités illégales ou comme moyen de blanchiment de l'argent récolté. Ces activités recouvrent aujourd'hui les domaines les plus variés : Contrôle « douanier » des biens et des personnes en entrée et en sortie (pour certains lieux). La vente d'armes, la contrefaçon, le trafic de drogue, le blanchiment d'argent, les jeux d'argent, le proxénétisme, le racket, l'extorsion de fonds et l'escroquerie usant même de méthodes sanguinaires, pour la prise de contrôle des marchés, Il faut d'abord préciser que l'économie mafieuse se divise en trois parties : l'économie illégale, légale et légale-mafieuse. Ces trois circuits sont intimement liés. Ainsi, par exemple, les revenus de l'économie illégale permettent de créer de nouvelles entreprises cette fois-ci totalement légales. On connaît les grandes filières classiques des trafics illégaux pour ce qui est de la mafia classique dans le monde : drogues, armes, œuvres d'art volées etc. Dans notre pays nous sommes confrontés à des affaires moins connues tels que, la fraude aux subventions alimentaires, les grands travaux d'infrastructure et ainsi de suite. La liste des secteurs est longue voire illimitée Tous ces réseaux se sont bien évidemment étendus aujourd'hui au niveau national, par une technique bien rodée, certains politiciens, en échange de cette faveur, garantissent la protection de cette pourriture, que l'on appelle mafia et de son commerce une fois au pouvoir, accèdent à des postes de responsabilités non moins important, avec le soutien d'hommes politiques, très influents. La lutte contre les organisations criminelle, dans notre pays se heurte à l'inadaptabilité du terrain, vu les astuces et les capacités de délocalisation à temps de leurs activités, pour mieux échapper, c'est ce qui fait leurs force de mouvement et de diversification des flux financiers sans limites, qui servent à acheter le silence et corrompre les gens bien placés. Aussi entreprendre des enquêtes et remonter les multiples filières devient alors un casse-tête et presque impossible parfois, pour les services de sécurité qui mènent une lutte sans merci, ainsi que pour la justice, qui a des difficultés parfois à remonter les filières de ces réseaux qui gangrènent le pays.