La ville de Mostaganem est devenue un centre d'expérience, dans le domaine de la circulation anarchique qui a tendance à se développer de jour en jour. Est-ce que ceux qui sont derrière cette ingéniosité ont pris en considération le facteur risque, surtout que le nouveau dispositif intervient au niveau d'un croisement ou le flux de véhicules est des plus dense ? AMostaganem, on a cette impression qu'on a toujours tendance à se compliquer l'existence et celle du citoyens en même temps, avec des changements qui n'apportent aucune amélioration sur le terrain, si ce n'est que pour entraver encore la libre circulation des automobilistes et celle du piéton qui ne se retrouve plus dans ce méli mélo. L'on se demande sur quel critère ce passage piéton, qui a beaucoup plus l'aspect d'un coupe-gorge qu'autre chose, a été élaboré. Il est certain que l'on peut entreprendre des modifications, mais dans le sens d'une amélioration attendue par les citoyens jaloux de voir leur ville connaître des mesures à même de la rendre plus agréable. Avec ce nouveau plan, les passants sont incontestablement plus exposés aux accidents, car devant traverser, 3 voies qui connaissent un encombrement très important en matière de véhicules. D'autre part, cette modification qui n'a aucun sens, a défiguré le centre ville qui avait plus besoin d'une touche à même d'agrémenter sa vision. Le bon sens voudrait qu'on revienne à l'ancien plan avec le rondpoint, qui au moins était un repère pour les automobilistes, ou une sérieuse modification dans le sens où elle serait plus à même de réguler la masse mouvante d'un flux humain et matériel qui a tendance à se télescoper, créant un environnement des plus encombrants, tributaire d'une gestion catastrophique dont le résultat pourrait se solder par des drames en milieu urbain. Dans n'importe quelle ville, beaucoup d'obstacles arrivent du côté des piétons, des deux-roues, des portières qui s'ouvrent etc… et qui se combinent avec la signalisation et les intersections mal agencées telle que celles du centre ville de Mostaganem. Il est vrai que la vitesse des véhicules doit être adaptée à l'environnement urbain car nul n'est à l'abri de ses propres erreurs et de celles des autres conducteurs qui peuvent éventuellement brûler une priorité ou un feu rouge, ou un changement de file trop tardif ainsi que l'absence de clignotants qui peuvent être dangereux et commettre l'irréparable, mais là n'est pas le problème, car il y va de la sécurité du piéton qui se retrouve de facto dans cette situation impromptue.