À l'approche de la rentrée scolaire, prévue le 9 septembre prochain, la ville de Sétif connaît, depuis quelques jours, l'organisation de foires et de quinzaines commerciales “spécial rentrée des classes”. En effet, l'ex-cinéma ABC, actuellement salle Malek-Ben-Nabi, le centre commercial Malizia, des magasins du marché couvert ainsi que des commerçants occasionnels proposent des fournitures scolaires, des cartables, des tabliers et même des vêtements et des chaussures à des prix compétitifs. “Bien sûr, eux, ils ne payent pas d'impôts ni de loyers chers. Ils louent les stands à des prix dérisoires pour nous concurrencer”, nous a affirmé un libraire du centre-ville de Sétif. “Les services de la DCP et des impôts doivent intervenir avant que le phénomène ne prenne de l'ampleur”, renchérit-il. Des pères de famille que nous avons rencontrés au centre Malizia disent que les prix étaient abordables. “Du moment que ces vendeurs occasionnels sont là pourquoi ne pas en profiter. L'Etat les a laissé vendre, ils sont donc dans la légalité”, dira un citoyen. Les fournitures scolaires, les tabliers, les cartables produits made in China sont cédés à des prix abordables. Cette baisse des prix a soulagé les consommateurs, surtout ceux aux faibles revenus et ayant à leur charge plusieurs enfants scolarisés. Certains parents préfèrent attendre le jour de la rentrée pour acheter les fournitures, selon la demande des enseignants. D'autres, qui n'ont pas de revenus attendent les 2 000 DA d'aide à la scolarité. Les dossiers ont déjà été déposés au niveau des établissements scolaires pour bénéficier d'un lot d'articles scolaires au niveau des écoles.