Mise en quarantaine des décennies durant, Aïn Azel, quatrième agglomération de la wilaya, souffre de moult problèmes qui freinent son développement et l'épanouissement de sa population, laquelle aspire à mieux. En plus des difficultés que rencontrent ses potaches, comme rapporté dans l'une de nos précédentes éditions, le véritable tourment du transport est l'autre casse-tête chinois qui sanctionne la population de cette partie du sud de la wilaya, dépourvue d'une gare routière digne de ce nom. L'espace faisant office de station est non seulement obsolète, mais malsain pour les milliers de voyageurs qui transitent quotidiennement par cet endroit de 500m2, pas du tout fonctionnel, d'autant qu'il ne peut, pendant certaines heures et les jours de forte affluence, contenir une foule nombreuse et la flotte des engins. L'exiguïté du coin, dépourvu de la moindre commodité, accentue le calvaire des habitués des lieux à réformer. Et à la moindre averse, la chaussée de la « gare » se transforme en patinoire boueuse, sachant qu'elle n'a jamais « bénéficié » de la moindre couche de bitume. Cette désagréable situation pénalise les voyageurs, qui trouvent les pires difficultés à prendre place dans les autocars, lesquels sont contraints de transporter leurs clients et… des quantités de boue. Afin de nous éclairer sur ce point et sur les questions inhérentes à la régie de transport, qui n'a pas encore vu le jour au chef-lieu de la wilaya au sujet du vétuste parc roulant, source de pollution atmosphérique, et à propos d'un carrousel (tapis-bagages) digne du nom, ainsi que des banquettes d'enregistrement de l'aéroport, non encore entièrement équipées, notre demande n'a pas été satisfaite, car le directeur du transport est, semble-t-il, en congé.