es usagers des transports en commun entre les villes du nord de la wilaya, notamment la ville de Bougaâ et le chef-lieu de Sétif se plaignent, depuis quelque temps, du manque de moyens de transport sur les axes routiers les plus fréquentés. “Ces derniers jours, il est devenu très difficile, voire impossible de rejoindre nos postes de travail respectifs. C'est le calvaire au quotidien car il y a un grand nombre de personnes qui se rendent au chef-lieu. Les services de la direction des transports doivent revoir leur copie et faire une étude pour voir où se situe le problème afin de créer d'autres lignes ou au moins autoriser d'autres transporteurs à investir dans ce créneau », dira un habitant de Bougaâ qui travaille dans une entreprise publique. Il va sans dire que la situation devient, de plus en plus compliquée. “Aller vers Sétif est devenu vraiment un cauchemar. On doit se battre à l'aller comme au retour. On paye parfois plus de 200 DA par jour”, lance un maçon. De leurs côté, les transporteurs privés, possédant pour la majorité, de petits bus de type Toyota de 30 places, se considèrent, eux aussi, comme victimes de cette crise, qui s'accentue à chaque rentrée universitaire, où l'on enregistre des centaines, voire des milliers d'universitaires usagers. “Cette situation a créé un déficit et des désagréments pour nous comme pour les utilisateurs permanents de la ligne Sétif-Bougaâ”, explique l'un d'eux. En attendant une prise en charge réelle de ce problème, les usagers des transports restent une cible assurée pour les opportunistes de tout acabit.