e secteur de la santé à Sétif accuse un déficit important en matière de médecins spécialistes. Ce manque flagrant est lié principalement à la mauvaise répartition des besoins en matière de nouveaux spécialistes, « mal exprimé » par la direction locale et sous estimé par la tutelle. Au niveau du centre Hospitalo-universitaire de Sétif, ce mal est cruellement ressenti dans certaines spécialités sensibles de par leur importance, car ce CHU à vocation régionale qui enregistre des admissions dépassant de loin sa capacité d'accueil normale, se retrouve parfois dépourvu de médecins spécialistes, notamment en gynéco-obstétrique. Ce service, très actif de par les statistiques enregistré durant ces dernières années avec 13 300 naissances en 2007 et pas moins de 13 600 accouchements en 2008, ne fonctionne malheureusement qu'avec un seul médecin spécialiste, notamment après la fin de mission, le 14 de ce mois de la délégation chinoise composée de six spécialistes. Il faut le dire : cette convention médiale Algéro-Chinoise a été d'un apport considérable pour l'hôpital mère et enfant de Sétif du fait que le programme opératoire en gynéco-obstétrique se déroulait dans de bonnes conditions sous la houlette du médecin-chef Algérien. Devant cet épineux problème (suspension du programme opératoire), la tutelle devrait trouver, et dans un délai court, une solution adéquate en menant des démarches sérieuses pour « amadouer » des médecins spécialistes à venir pour soulager ce service constamment sollicité par les populations des régions limitrophes notamment celles de Bejaia, BBA, M4sila, Batna et même Bouira. En attendant tout cela, la situation au niveau du service gynéco-obstétrique de Sétif revêt un caractère d'urgence.