Quelques 700 hadjis algériens ont raté leur hadj, cette année. En effet, à Mouzdalifa, où ils devraient passer la nuit, une mauvaise surprise leur a été réservée, car contrairement aux autres délégations des pays, celle algérienne n'a pas où passer la nuit car le camp qui leur a été réservé à Mina fut squatté par des hadjis étrangers, notamment des Egyptiens. Quelques 700 pèlerins se sont ainsi retrouvés coincés ne sachant quoi faire. Notons, sur ce dernier point, que les pèlerins doivent, à leur arrivée à Mouzdalifa, accomplir les prières du maghreb et d'el icha, couplées et allégées, pour s'apprêter à se rendre, à l'aube du 10 dhou al hidja, à Mina pour y accomplir le rite de la lapidation de la stèle symbolisant Satan. Chose qui n'a pas eu lieu pour nos nationaux. De Arafat, les hadjis algériens étaient contraints de revenir à La Mecque pour y passer la nuit dans des conditions d'hébergement, faut-il le dire, déplorables sur conseil de la direction de l'Office national du hadj et de la omra (ONHO), présidé par Cheikh Berbara.