La session ordinaire du Conseil national du syndicat du Sup?rieur (CNES) s?est dit ?outr?e? par les agissements de certains recteurs et demande ? la tutelle d?agir afin d?y mettre fin. R?unies en conseil national ordinaire, 27 sections du CNES demandent officiellement au d?partement de Haraoubia ?d?agir afin de mettre fin aux agissements des recteurs des universit? de M?sila, Khenchela et Sa?da?. A M?sila, l?on se rappelle que c?est un professeur chercheur qui a ?t? suspendu par le recteur qui repr?sente la tutelle, suspension qualifi?e d?abusive par le CNES, ?pour avoir tout simplement livr? son opinion sur le marasme de l?universit? alg?rienne?, toujours selon ce syndicat. ?Et ce n?est un secret pour personne, ajoute-il, notre universit? est class?e parmi les derni?res par des ?tudes et des classements tr?s ?labor?s. Ce fait n?a pas ?t? corrig? par Haraoubia qui est lui-m?me universitaire. C?est ? se demander si le ministre est au service de la recherche et des universitaires?. Une autre pr?occupation du CNES, signal?e dans le communiqu? sanctionnant les travaux de sa session ordinaire, ?le r?gime indemnitaire dont la promulgation enregistre un grand retard?. Ce qui a fait r?agir le syndicat qui a d?cid? ?de fixer une date butoir pour l?aboutissement de ce dossier qui tra?ne depuis des ann?es?, soit le mois d?avril prochain. Par ailleurs, concernant les ?coles doctorales, le syndicat des enseignants du Sup?rieur y voit ?une forme d?h?g?monie intellectuelle ? peine voil?e?. Selon le communiqu?, l??cole doctorale qualifi?e ?de structure parall?le en sa forme actuelle qui remet en cause les fondements des structures de formation actuelles, doit ?tre abrog?e?.