La wilaya d'Aïn Témouchent qui poursuit ses efforts de mise à niveau, pour se hisser à hauteur des wilayas voisines et acquérir ainsi sa plénitude sur les plans économique, administratif, judiciaire et scientifique, a entamé une véritable course contre la montre pour réceptionner avant la fin 2009, la cour de justice et les structures de base constituant le futur pôle universitaire. Pour rappel, les deux projets de la cour de justice et de l'université ont été lancés pratiquement en même temps et leurs travaux de construction se sont poursuivis en parallèle. Confiés aux Chinois, ces deux projets devraient être réceptionnés, dans quelques mois, selon nos sources. C'est du moins ce que laisse espérer le taux d'avancement des travaux de la cour de justice, estimés à hauteur de 90% et il ne resterait plus que quelques mois pour inaugurer ce nouvel acquit. Aux dires de nos interlocuteurs, ce projet constituerait même le principal pôle d'attraction du wali, qui multiplie ses visites, souvent inopinées, pour que la nouvelle cour soit opérationnelle au plus tard avant la fin de l'année courante, pour entamer sa première session criminelle début 2010. Ainsi, les justiciables et leurs proches ne seront plus obligés à se rendre jusqu'à Sidi Bel-Abbès distante de 50km, pour assister à leurs procès. En attendant d'être affranchis de cette contrainte, les justiciables sont obligés à ce jour et en cas de recours, de déposer leurs dossiers au tribunal de Sidi Bel-Abbès. Comme les affaires mettent souvent toute la journée à être traitées, il n'est pas rare de voir ces justiciables et leurs proches regagner très tard leur wilaya de résidence, avec tous les désagréments liés aux risques à rouler de nuit sur des routes peu sûres. En attendant d'en être affranchie, la wilaya d'Aïn Témouchent se contente de ses quatre tribunaux délictuels couvrant les juridictions respectives du chef-lieu de wilaya, Béni-Saf, Hammam Bouhadjar et El-Amria. Ceci étant, le tribunal siégeant au chef-lieu de la wilaya est celui qui traite la majorité des dossiers et gagnerait à être soulagé de cette contrainte par la création d'une autre tribunal au chef-lieu de la daïra d'El-Malah, qui commence à se distinguer par le nombre d'affaires impliquant un nombre non négligeable de justiciables potentiels.