L'Association «Maghreb plus» vient de voir le jour à Alger, au terme de l'Université d'été de la CFCC (Confédération algérienne des cadres de la finance et de la comptabilité) qui s'est tenue du 21 au 23 juin dans la capitale. L'association, qui regroupe notamment des universitaires et des experts économiques des cinq pays maghrébins (Algérie, Maroc, Tunisie, Libye et Mauritanie), se dit convaincue de la concrétisation de l'idéal maghrébin et lance un appel à la conjugaison des efforts des acteurs de la société civile pour «léguer aux générations futures un Maghreb qui assume sa diversité sans renier son unité». La présidence de «Maghreb plus» a été confiée à Karim Mahmoudi, président de la CFCC, et le secrétariat général à l'universitaire marocain, M. Abdellatif Fekkak. D'autres universitaires de Tunisie, Libye et Mauritanie occupent des fonctions au sein du secrétariat exécutif de cette ONG qui a lancé un appel aux autres acteurs de la société civile des cinq pays maghrébins pour adhérer à «Maghreb plus», en vue de l'édification d'un ensemble régional maghrébin uni et fort. L'économiste marocain, Driss Benali, s'occupera de la commission chargée de la promotion des relations multilatérales alors que le chercheur marocain et expert en questions énergétiques, Omar Hasnaoui, a été chargé du dossier Maghreb. M. Hasnaoui a affirmé que le non Maghreb coûte plus cher que le Maghreb, ajoutant que la persistance de la crise économique internationale affecterait douloureusement l'économie maghrébine. Dans une déclaration, M. Hasnaoui qui s'est félicité de la création de l'association «Maghreb plus», a fait observer que si l'intégration maghrébine était réalisée, la crise actuelle se ferait moins sentir sur les pays de la région. Il a, à ce propos, lancé un appel aux différents acteurs de la société civile à transcender les contingences du moment pour se projeter dans un avenir commun en vue de relever les défis de la mondialisation.