Faute d'entretien, les ronces et autres mauvaises herbes envahissent le cimetière de Chelailïa à Aïn Tédelès, à 22km à l'est de Mostaganem. A la faveur de la pluviométrie sans précédent enregistrée durant l'automne et l'hiver derniers, ce cimetière s'est retrouvé envahi par une végétation luxuriante et même par des épineux, notamment les ronces qui ont colonisé les tombes rendues difficles d'accès aux familles dans le besoin de se recueillir à la mémoire de leurs morts. L'autre problème est l'absence de gardien pouvant être affecté à la surveillance de ces lieux sacrés ; dont la valeur symbolique n'échappe à personne. En effet, plusieurs générations, comptant parmi elles des figures historiques, révolutionnaires ou culturelles, reposent en ces lieux. Vendredi dernier, nombreux sont les citoyens venus se recueillir sur les tombes de leurs chers disparus et qui ont été horrifiés devant le spectacle désolant qui s'offrait à leur vue et pour cause. Des canettes de bière et autres détritus en tous genres jonchaient le sol à l'entrée même du cimetière. On se demande pourquoi ne pas organiser une ou deux journées volontariat, pour procéder au désherbage de ce cimetière et lui rendre un aspect digne de ses hôtes?