Pour renforcer le dispositif sécuritaire à l'intérieur des établissements scolaires, le secteur de l'Education d'Oran vient de bénéficier de 400 postes d'emploi. Les nouvelles recrues prendront leur fonction dès la prochaine rentrée scolaire. «La convention signée entre les ministères de l'Emploi et de l'Education permettra dès ce mois de septembre à 400 nouveaux fonctionnaires de rejoindre les établissements auxquels ils sont affectés», fera savoir le chargé de communication du ministère de l'Emploi. Les évènements tragiques survenus aux portes de certains établissements, à Oran, et les multiples constats établis par de nombreux spécialistes sur l'augmentation des actes de violence en milieu scolaire auront ainsi mené à cette restructuration des institutions d'éducation qui, plus ouvertes que jamais sur la cité, en constituent une projection. Bien sûr sous sa forme idéale toujours. Du côté de la direction de l'Education, on précisera que «les mesures décidées au cours de l'année scolaire écoulée entrent en vigueur à partir de la rentrée prochaine. Les postes d'emploi attendus accompagneront les autres mesures pédagogiques mises en place déjà». Ainsi la convention signée permettra aux nouveaux fonctionnaires de rejoindre leur poste dès le 3 septembre à venir. Ils auront pour principal rôle d'assurer la sécurité à l'intérieur des établissements. A ce propos A. Mansouri, parent et membre d'une association de parents d'élèves dans un établissement du moyen, dira: «Le fait d'assurer des postes spécifiques à la sécurité des élèves est très rassurant pour nous parents, et pour l'élève surtout». Les mêmes propos de satisfaction sont tenus par Achir Miloud, un autre parent d'élève, qui précisera: «Il est nécessaire que les élèves se concentrent uniquement sur leurs études. A l'intérieur des établissements, la sécurité totale doit impérativement être de mise. Mais, il ne faut pas tomber dans l'exagération, tous les établissements scolaires connaissent des actes de violence au vu de l'âge des enfants qui sont parfois impulsifs». Par ailleurs, d'autres mesures ont été prises pour limiter ces actes violents dont le nombre a été estimé à 46 cas pour le seul premier trimestre de l'année écoulée, contre 56 cas enregistrés toute l'année précédente. Ainsi, pour palier à cet état de fait, des propositions accompagnant ces mesures déjà prises ont été mentionnées dans un rapport établi par une commission de wilaya, qui fera état de «la nécessité de revoir les programmes ayant trait à la matière de l'éducation civique afin de rendre les leçons plus attractives, de créer des groupes d'assistance et d'intégration pour les élèves en difficulté, d'intégrer dans leur emploi du temps une tranche horaire relative à la vie en classe afin de rapprocher les élèves entre eux, ainsi que d'autres mesures nécessitant une assistance psychologique dans des lieux appropriés». Ces mesures devraient, selon les membres de la commission mixte, êtres accompagnées par l'aménagement des établissements scolaires avec tous les équipements nécessaire au déroulement d'une bonne scolarité pour l'ensemble des élèves.