Une simple altercation de voisinage entre deux familles survenue à la suite d'une querelle entre enfants tourne rapidement au drame. Tout a commencé dès la fin de la dispute entre ces bambins. Les mères ripostent, chacune défendant sa progéniture… Inconscientes du fait que cela va très vite dégénérer… C'est d'ailleurs ce qui allait arriver : les membres d'une des familles protagonistes iront solliciter renfort auprès de proches qui n'hésiteront pas à arriver en force et investiront le domicile de cette famille opposée à la leur et s'en prendront à ces membres. Ils iront même jusqu'à tenter de kidnapper une jeune fille appartenant à cette famille-là… Elle sera blessée au bras par arme blanche à la suite de son opposition à ses agresseurs. Tentatives de kidnapping et de coups et blessures volontaires, donc, ces faits très aggravant, en effet, seront retenus contre ces mis en cause accusés d'agression. Cette affaire, après instruction, a été requalifiée en criminelle et sera jugée ultérieure par le tribunal criminel d'Oran. Hier, devant la cour d'appel, les mis en cause qui avaient à répondre du chef d'inculpation de violation de domicile feront tout pour se décharger, parlant d'une dispute de voisinage qui a mal tournée, seulement. Toutefois, le président de l'audience leur rétorquera qu'ils n'avaient aucun droit d'investir par la force la demeure de leur voisin et appliquer ainsi leur propre loi. Signalons que lors de la première instance du jugement de cette affaire, deux membres de cette famille considérés comme les principaux auteurs de ce délit ont été condamnés par le tribunal d'Oran à la peine d'une année de prison ferme. Par ailleurs, deux autres peines, de six mois et une année de prison avec sursis, ont été arrêtées à l'encontre de trois autres prévenus. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public demandera le maintien de la première peine. La défense plaidera les circonstances atténuantes. L'affaire a été mise en délibération.