Nous sommes un groupe de vingt familles locataires dans un immeuble sis à la rue Aroumia Larbi, à Oran, Haï Ghoualem (ex-Medioni), certaines de ces familles dépassant les 40 années de présence en cet immeuble. Un des héritiers collatéraux du défunt propriétaire a acheté le bien puis entrepris de nous ester en justice pour vider les lieux, ceci par petits groupes. Il a eu gain de cause avec les cinq premiers défendeurs et, la grosse une fois établie, la force publique a envahi les lieux lors de la premiers tentative, puis la deuxième et, ainsi, nous avons pris à l'unanimité la décision d'être absent lors de la troisième et d'observer un sit-in devant la wilaya sans gêner la voie publique. Le quotidien d'Oran, daté du lundi 29 juin 2009, a programmé en sa page 17 un article sur notre situation, La voix de l'Oranie du 30 juin également. Le cauchemar des effritements de l'immeuble avec les craquements des dalles n'a jamais cessé en sus des divers accidents qui se sont produits depuis 1992. Monsieur le Président, plusieurs commissions de contrôle du CTC, de la daïra et de la wilaya sont passées chez nous durant toutes ces dernières années avec des promesses, ceux du quartier El-Hamri ont bénéficié de logements bien que certains immeubles n'ont que le rez-de-chaussée. Nous, nous habitants un immeuble de trois niveaux. Après l'exécution ratée suite à notre absence des lieux, une deuxième grosse englobant un autre groupe des locataires restant est en action avec la suite d'autres procès. Cet acharnement du nouveau propriétaire s'ajoute à la surdité affichée devant nos appels de Monsieur le wali qui n'a pas voulu recevoir au moins deux ou trois de nos représentants. Nous avons pris l'initiative de voir et étaler notre cas à Monsieur le Procureur de la République près le tribunal de cité Djamel par l'intermédiaire d'un avocat -très peiné par notre situation, il a refusé de toucher ses honoraires- qui a été débouté car le Procureur ne peut revenir sur sa signature de demande de la force publique. Dans la même journée, cet avocat a introduit une autre requête auprès de Monsieur le procureur général près la cour d'Oran qui a refusé, en nous renvoyant à Monsieur le Wali. Et nous devons signaler ici que nos requêtes et certaines pièces prouvant notre situation lui ont été transmises la veille même. Les officiers de police postés au siège de la wilaya nous ont bien aidés afin qu'on puisse accéder à l'étage de l'administration générale de la wilaya, mais c'était en vain! Les seules responsables qui nous ont été d'un secours humains sont ceux de l'APW que nous remercions vivement. Monsieur le Président, il est parmi nous des pères et mères de familles atteints de diabète, des cardiaques, des enfants anémiés, des personnes nécessiteuses… Il est parmi nous des gens d'une grande utilité pour la nation (entre autre, le cas de ce chercheur et dont l'une de ses inventions est en cours d'être appliquée) et dont le dossier introductif est entre les mains de MM. Amar Ghoul et Mustapha Benbada et un e-mail vous a même été envoyé le 11 juillet 2008. Monsieur le Président, nous nous contenterons volontiers d'un recasement provisoire en attendant de trancher définitivement sur notre cas afin de bénéficier d'un logement pour abriter dignement nos familles, nous qui avons toujours évité de créer l'anarchie en dressant des tentes de fortunes en bloquant les artères. De plus certains titres ont parlé de notre situation, ces dernières années, bien avant que le cohéritier n'achète le bien à ses frères et demi-frères. Monsieur le Président, les procédures sont enclenchées pour nous déloger mais nous espérons toujours échapper à ce destin parce que vous êtes, Monsieur le Président, notre ultime recours avant de nous trouvez à la rue, nous les 107 personnes composant 20 familles. Et nous croyons en votre sens de justice et en votre humanisme. Les familles locataires Rue Aroumia Larbi,