De nombreux employés recrutés dans le cadre du filet social par la Commune de Gydel travaillent dans des conditions socioprofessionnelles jugées difficiles. Ceux-ci ont été engagés depuis près de dix ans et continuent à percevoir un salaire ne dépassant pas les 3000 dinars, ce qui fait que leur pourvoir d'achat s'est dégradé. «Je travaille 8 heures par jour en qualité d'agent de sécurité, et depuis des années et je perçois toujours un salaire de 3000 dinars. Je suis marié et j'ai à ma charge une famille nombreuse. D'ailleurs, avec une telle situation je n'arrive même pas à répondre à mes propres besoins… alors comment pourrais-je assurer ceux des autres membres de ma famille. Je souhaite être intégré dans mon poste le plus tôt possible. C'est une question vitale pour moi». De son côté, B. Fatima, une femme de ménage, une veuve mère de deux enfants, est confrontée à la même situation : «Cela fait 4 années que j'ai été recrutée en tant que femme de ménage dans le cadre du filet social, et je n'ai pas été intégrée, à ce jour, à mon poste. Vous imaginez, comment réussi-t-on à vivre avec un salaire de 3000 dinars ? Mais, à vrai dire je n'ai pas le choix, car je ne peux pas me livrer à la mendicité ou à autre chose… Je veux gagner ma vie dignement, et j'espère bénéficier d'un poste budgétaire prochainement». Du côté de la direction de l'Action sociale, une source fera savoir que «les salaires des employés du filet social sont appelés à être augmentés avant la fin de l'année en cours, et passeront de 3000 à 5000 dinars».