Les citoyens de la localité El Kranine se plaignent du service de légalisation de l'annexe de leur mairie qui ne fonctionne que quelques heures de la journée. En effet celui-ci qui est suspendu dès 10h du matin les oblige de s'adresser aux services des communes avoisinantes pour retirer ou légaliser des documents. Mais ceux-ci qui sont ainsi obligés de se déplacer sur de longues distances souffrent des difficultés rencontrées, en particulier le manque de moyens de transport, pour faire ces trajets de 14 km pour se rendre à Béthioua ou Aïn Biya, et cela tout juste pour effectuer le retrait ou la légalisation de documents d'état-civil, tout cela à cause de l'indisponibilité d'un agent chargé de la légalisation dans leur annexe à partir de 10h. M. Jelloul confie : «Le village vit sous la précarité et manque de plusieurs structures nécessaires au citoyen. Pour sa part, l'annexe administrative arrête la légalisation des documents à 10h, et les retardataires doivent laisser leurs documents et retourner les chercher l'après-midi ou le lendemain… Cela nous oblige d'aller jusqu'à la commune de Béthioua pour cette opération. Un autre citoyen M. Nacer, ajoute : «Lorsqu'on arrive après 10h à l'annexe, on a le choix de laisser les documents à légaliser pour revenir les chercher le lendemain, mais, lorsque c'est urgent, on est dans l'obligation de se déplacer sur Béthioua, ce qui n'est pas aisé vu que cette ville se trouve à 14 km du village, ajouté à cela l'attente interminable sous le soleil brulant pour le transport». Abdelatif ajoute : «L'annexe a été construite pour accueillir les habitants du village et diminuer la charge que subissait la commune de Béthioua pour les communes avoisinantes, mais ce problème pousse les habitants du village à se déplacer vers les communes limitrophes pour traiter leurs documents». Pour plus d'éclaircissement sur cette situation, nous avons contacté le délégué de l'annexe administrative d'El Karnine, qui a déclaré : «Je suis contraint d'arrêter la légalisation à 10h, car les habitants du village sont peu nombreux, et il n'y a pas une grande affluence vers nos locaux, mais je reviens dans l'après-midi pour finir la légalisation des documents».