Le “lien” entre administrés et administrateur a fini par disparaître complètement de la mairie de Hassi-R'mel, laissant la partie belle à tous les bureaucrates en puissance qui squattent ses guichets, et dont certains semblent éprouver un malin plaisir à torturer psychiquement l'infortuné contribuable. Il a fallu trois longues journées pour notre correspondant de Laghouat pour se faire légaliser un papier auprès des guichets de cette commune du sud du pays. Quittant souvent son poste de travail à des fins personnelles, notre correspondant n'a pas pu légaliser ses photocopies le premier jour. La journée suivante, le délégué de pouvoir de légalisation lui demande de reproduire les photocopies en recto-verso du fait que l'original portait le “cachet humide du bureau d'ordre” au verso. Le troisième jour, le même délégué de pouvoir l'oriente curieusement vers l'annexe de l'APC à l'OPGI, lieu-dit situé à quelques kilomètres du siège de l'APC. Le cahier de doléances ayant curieusement disparu depuis fort longtemps déjà des guichets de cette administration, notre infortuné usager s'est plaint au secrétaire général de la daïra qui a donné instruction à l'administration en question pour lui légaliser ses photocopies.