Huit longues journées sont déjà passées du mois de ramadhan et les citoyens de la ville de Saïda ne savent plus où aller se distraire devant l'inexistence d'un programme culturel à même de permettre à la population de se déstresser et de meubler autrement le vide quotidien. A l'exception des jardins du 20 Aout et celui d'Erriadh où les familles saidies se sentent plus où moins à l'aise, aucune autre structure culturelle n'a pu égayer les nuits ramadhenesques à Saïda en y programmant quelques festivités alors que le mois sacré est déjà entré dans sa deuxième semaine. Les jeunes de la ville sont partagés entre les cafés, salons de thé et les tables de domino pas loin de leurs quartiers. Telles sont donc les nuits de Ramadhan dans une ville connue jadis à l'échelle nationale à travers aussi ses 12 troupes théâtrales en plus des nombreuses troupes folkloriques. De plus, on note cette année la fermeture, pour cause de travaux d'aménagement, de l'établissement touristique hôtel El-Forsane habitué à programmer des soirées. Mais comme le dira un jeune de la ville: «Dormir tôt à Saïda, c'est aussi une culture qui permet de se lever en bonne et parfaite santé».