La sonnette d'alarme a été tirée devant la croissance vertigineuse de la déperdition scolaire, à l'occasion d'une conférence organisée au siège du FLN à Hydra. «Il y a une hausse du taux de déperdition scolaire marqué par le fait que sur 100 élèves inscrits en première année primaire, seuls 10 accèdent à l'université alors que 50% quittent les bancs d'école en phase secondaire». C'est ce qu'a déclaré le conférencier M. Saidani qui a traité de la problématique de «l'éducation, la gratuité, la déperdition scolaire et l'analphabétisme». Ce thème d'une conférence débattu en long et large par les participants en présence de cadres du parti et de spécialistes en la matière a fait dire au conférencier qu'il est impératif de remédier au problème de la déperdition scolaire qui «représente un sérieux problème pour l'avenir des enfants». Il expliquera dans le même temps que «plusieurs étudiants universitaires souffrent de lacunes linguistiques et une malhabileté de synthèse, voire une mauvaise compréhension». Le livre scolaire a été par ailleurs au centre du débat entre les intervenants qui ont relevé l'existence de certaines erreurs "grammaticales voire lexicales". L'élaboration du manuel scolaire doit être basée essentiellement sur "la précision, la clarté et la récapitulation", a souligné à cet effet le conférencier. Evoquant le système éducatif en Algérie, un intervenant a expliqué que les réformes introduites dans le secteur de l'éduction visent à assurer "un enseignement de qualité". Il a rappelé dans le même contexte les normes de qualité adoptées par l'Union européenne (UE) basées sur l'évaluation du niveau des élèves dans certaines matières essentielles dont les mathématiques, la lecture, les sciences et les langues étrangères. Les participants ont en outre planché sur les lacunes linguistiques qui dépendent, ont-ils estimé, "d'une bonne réflexion" chez l'élève.