Plus de 200 camionneurs ayant trouvé la sablière fermée, ce jeudi, ont manifesté leur colère jusqu'à l'arrivée des gendarmes, et les entreprises qui les emploient se demandent qui est derrière cette décision jugée «arbitraire». Ils étaient plus de 200 camions à stationner, dès 7h00, en cette matinée du jeudi, devant la sablière de Terga, attendant d'enlever leur chargement de sable marin. Devant le refus des vigiles de les laisser entrer, les transporteurs ont commencé à déverser leur colère, sachant que la sablière est également fermée les vendredis et samedis, nouveau week-end oblige. «Nul ne pouvait nous renseigner parmi les gardiens et le directeur était absent», nous a-t-on déclaré. La manifestation prenant de l'ampleur, son écho est parvenu jusqu'à la gendarmerie d'où un peloton d'intervention a été dépêché. «Nous sommes confrontés à une décision unilatérale et injuste de surcroît qui nous prive d'enlèvement de sable trois jours durant, sans compter les jours fériés de l'Aïd, alors que les projets de construction n'arrêtent pas de cumuler des retards», ont déclaré les protestataires, parmi eux un chef de chantier dont le patron est sous la menace des pénalités de retard. Un autre responsable d'entreprise, accouru sur les lieux, affirme: «Si cela continue, la prochaine fois, je ne soumissionnerai à aucun projet, même s'il doit me rapporter des milliards. Nous en appelons au wali pour qu'il intervienne dans cette affaire…» Ainsi, la majorité est repartie bredouille alors que certains ont pu obtenir satisfaction suite à l'intervention de la gendarmerie. Les chefs d'entreprise concernés par le problème se demandent ce qui incite les responsables de la sablière de Terga à tenir ses portes closes, trois jours par semaine, «ce qui est trop pour des chantiers habitués à travailler 6 jours sur 7 et parfois en double vacation».