Les locaux, réalisés dans le cadre du programme présidentiel et situés près de l'annexe de la commune de Gdyel se trouvent toujours fermés. Les bénéficiaires de ces locaux ont refusé de les occuper, en l'absence d'abord d'électricité, élément essentiel pour entamer leurs activités et mettre en marche leurs matériels, mais aussi n'ayant pas bénéficié de prêts bancaires les aidant à financer leurs projets. Un bon nombre de jeunes, ayant bénéficié de ces locaux affirmeront qu'«ils avaient effectivement reçu leurs actes de location et que la commune les leur avait attribués avec grande facilité et sans le moindre obstacle, mais en parallèle, l'absence d'électricité pose toujours problème à ces jeunes gens qui ne peuvent pas profiter de ces locaux, tant que celle-ci n'a toujours pas été installée. Dans ce contexte, Dj. Djamel dira: «Tout comme beaucoup de jeunes, j'ai bénéficié d'un local au premier étage, mais il n'y a pas d'électricité. On ne peut donc, en aucun cas, travailler, puisque nos activités artisanales dépendent de l'alimentation électrique.» Un autre bénéficiaire ajoutera: «Nous avons demandé au président de l'APC d'intervenir auprès de l'entreprise de la SONELGAZ et suite à cette intervention, des agents de cette entreprise se sont déplacés, voilà plus d'un mois, pour inspecter les lieux. Mais, jusqu'à ce jour, aucune suite n'a été donnée.» Nos interlocuteurs préciseront aussi que «le promoteur qui avait pris en charge le projet de ces locaux, aurait dû achever les travaux avant de remettre le projet, et même les sanitaires n'ont pas été reliés au réseau de canalisation des eaux usées.» Ils demanderont à cet effet à la commune de «revoir toutes ces lacunes qui représentent un grand obstacle devant la bonne exploitation de ces locaux». Un autre bénéficiaire parlera d'un autre souci qui tourmente les bénéficiaires, celui du prêt bancaire. Selon ce jeune homme, «les banques mettent beaucoup de temps à remettre des prêts qu'elles avaient, au préalable, accepté d'attribuer». «Cela fait des mois et des mois que nous attendons et à chaque fois, on nous demande de fournir d'autres documents pour compléter le dossier, des documents qui n'étaient même pas demandés avant, lors de la première étape du dépôt des dossiers. Ces banques ont détruit nos rêves», conclura-t-il. Pour sa part, le président de l'APC affirmera à ce sujet: «Il est vrai que ces locaux manquent d'électricité et comme nous avons veillé à accorder des actes de location à tous les bénéficiaires, nous veillerons aussi à relier ces locaux en électricité et installer des compteurs, et ce en contribution avec la SONELGAZ, que nous avons déjà contactée en vue de prendre en charge les préoccupations des artisans.»