Ce jeudi, le dénommé H.M., le policier, mis en cause dans l'affaire du décès de la petite Malak, a comparu dans une audience au tribunal d'Oran et lors de laquelle, le représentant du ministère public a requis une peine de deux ans de prison ferme à son encontre. Pour rappel, ce drame s'est produit à Yaghmoracen, non loin de la Glacière. Ce jour-là, le mis en cause qui n'était pas en fonction, avait utilisé son arme, lors d'un mariage. Et c'est en tirant en l'air que la balle ricochera et atteindra la petite Malak qui se trouvait, avec sa maman, à l'intérieur de leur appartement, plus exactement dans la cuisine. Gravement atteinte, l'enfant a succombé à ses blessures. Interpellé, le mis en cause essaiera de nier les faits, selon certaines déclarations des proches de la famille de la victime. Toutefois, il sera confondu par les images des caméras prises lors du mariage. Appelé à la barre, le mis en cause devant répondre du grief d'homicide involontaire, ne trouvera d'autres alternatives que de reconnaître les faits. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine de deux ans de prison ferme à son encontre. La défense plaidera l'homicide involontaire et demandera les circonstances atténuantes pour son client. L'affaire a été mise en délibéré et le verdict sera rendu la semaine prochaine. Un autre policier, devant répondre des mêmes faits, a également comparu, ce jeudi, devant le tribunal d'Oran. Ce dernier, le dénommé B.S. avait également utilisé son arme, lors d'une fête, après la qualification des Verts au Mondial. La victime R.A., résidant à Maraval était sortie dans la rue, comme des milliers d'Algériens, pour fêter la victoire de l'EN. Il était prés de deux heures du matin, lorsqu'une balle l'a atteint à l'abdomen. Une enquête est ouverte et c'est suite aux investigations et aux examens balistiques que le policier M.L. est incriminé des faits. Appelé devant le box des accusés, ce dernier adoptera un comportement similaire au premier et dira qu'il s'agissait d'un accident. Mais comment peut-on parler d'accident alors qu'il est impérativement interdit aux éléments sécuritaires d'utiliser leurs armes en pareil cas? Là aussi, le procureur du tribunal a requis la peine de deux ans de prison ferme. L'affaire a été, elle aussi, mise en délibéré.