L'agglomération du chef de wilaya de Mascara, en intra-muros ou en périphérie est très mal desservie en transport en commun. Que ce soit pour les transports collectifs, ni les bus, ni les taxis ne répondent plus aux normes de prestations envers le public. Pour une ville comme qui compte plus de 120 mille habitants, Mascara ne dispose que d'une seule station des années datant des années 70 et ou souvent les passagers se trouvent dans l'obligation de prendre des clandestins puisque la majorité des taxieurs n'habitent pas la ville. Les Bus à mascara, bien que le prix du ticket de bus a augmenter à 8 Da pour ne pas dire 10 dinars, ne marquent pas d'arrêts au niveau des quartiers populaires. Ces bus stationnent en file indienne, l'un derrière l'autre à l'extérieur de l'agence des voyageurs de Khessibia. A tour de rôle, ils font le plein de passagers, la plupart du temps en surcharge- pour les déposer en majorité devant le siège de l'APC et ensuite faire le second «plein» pour débarquer les passagers directement à la Zone VIII en faisant seulement deux ou trois arrêts s'il y a lieu. Des dizaines de quartiers n'ont pas le droit à une desserte de transport et rarement un bus passe par là puisque c'est les conducteurs de ces transports collectifs qui décident de l'itinéraire. Un stratagème pour contraindre le public à se rassembler à des endroits précis et faciliter la tâche aux transporteurs qui n'auront pas à marquer plusieurs arrêts. Quant aux taxieurs, ils agissent à leurs guises. Ils desservent uniquement les quartiers bien aménagés et les courses sont réglées de 40 et 50 dinars. Les autorités locales chargées de ce secteur ne se semblent pas s'intéresser à ce service public pourtant névralgique pour la circulation des citoyens. D'autant plus le tissu urbain de la ville devait bénéficier d'un plan de transport depuis l'année 2000.