Les citoyens du village de Zouïa qui dépend administrativement de la commune de Hassi Bounif se sont plaints de l'état déplorable dans lequel se trouvent les rues dont le bitume a complètement été détaché. Les multiples fissures et crevasses qui y sont parsemées, transforment ces rues en pistes et où il est vraiment difficile de circuler, surtout en période de pluie, vu que les flaques d'eau deviennent maîtresses des lieux. Les habitants de la région ont donc déclaré que ces rues ont toutes été bitumées, il y a trois ans de cela, sauf que le non-respect des normes dans cette opération a fait que le bitume n'a tenu que 3 ans, avant de complètement disparaître, ajouter à cela que certaines artères secondaires n'ont pas été bitumées et restent de simples pistes, ce qui fait que le transport est quasi inexistant et obligent ainsi les citoyens à solliciter les transporteurs clandestins pour se rendre à Hassi Bounif. En parallèle, l'une des habitantes du village, dira: «Les routes détériorées et l'inexistence du transport nous font vivre un véritable calvaire, vu que j'ai un frère handicapé et qui souffre en plus d'une insuffisance rénale, et de ce fait je suis obligé de le conduire plusieurs fois par semaine à l'hôpital pour son hémodialyse, une manœuvre durant laquelle je rencontre d'énormes difficultés, face à l'absence de transport et je me résigne ainsi à solliciter les services d'un transporteur clandestin pour 1.000 DA, pour un simple aller-retour.» De son côté, une source responsable de la commune précisera: «Le village a besoin d'une étude qui englobe, en premier lieu, le problème lié aux eaux qui ruissellent de la partie supérieure du village et qui causent d'énormes dégâts. Une situation qui nécessite l'installation d'un réseau d'évacuation et plusieurs regards, cette opération demande alors une enveloppe, dépassant les 15 milliards de centimes.» Ce même interlocuteur poursuivra: «Une étude a été établie à ce sujet par les parties compétentes, mais en ce qui concerne le bitumage des routes, sachez que la Seor est en quête d'installer le réseau d'eau potable au niveau du village, donc il nous est impossible de réhabiliter les routes alors que les travaux sont encore en cours.»