Treize cadres ont été sanctionnés cette semaine dont 4 ont reçu blâme, suspension et révocation pour graves défaillances. Pour contrer ces dépassements, la direction de l'Education a fait preuve d'une grande fermeté. Et les cas de dépassements constatés sont d'une gravité certaine. Dans une école primaire, il a été relevé le vol de produits alimentaires avec l'équipement de la cantine suite au contrôle effectué par l'inspecteur qui a découvert la faille alors que dans un autre établissement, deux disjoncteurs électriques ont disparu. Ces cas ont provoqué la colère du wali en visite qui a ordonné une enquête. Suite à cette affaire de vol, les deux chefs d'établissements et trois employés ont été suspendus. Trois autres directeurs de CEM ont été relevés de leur fonction pour avoir renvoyé, durant la grève, les élèves alors qu'une instruction de la tutelle l'interdisait, recommandant les chefs d'établissement de les garder dans une permanence pour les sécuriser. En outre, un blâme vient d'être infligé à un directeur trouvé en infraction par le Directeur de l'Education qui a constaté l'absence d'une enseignante en congé de maladie alors que son certificat médical n'a pas été transmis à la tutelle pour son éventuel remplacement. Le document en question a été conservé par le chef d'établissement qui n'a pas informé sa hiérarchie. En outre, pour des considérations particulières, l'enseignante en question a été suspendue. Dans la région de Mascara, un adjoint d'éducation a été révoqué après sa condamnation par la justice pour détention de kif, de cartouches et d'une baïonnette. Dernièrement, un blâme a été notifié à un autre adjoint, sur rapport de son directeur et son surveillant général, pour son comportement inadmissible. Dans un lycée, un chef de service de l'intendance a été suspendu jusqu'à sa comparution devant la justice pour comportement irrévérencieux. Quant au problème des logements de fonction, lors des visites des autorités locales, il a été constaté que de nombreux gestionnaires ne les occupaient pas, délaissant leur établissement après les heures de travail, ouvrant ainsi la brèche à l'irréparable. A ce sujet, Une mise en demeure a été récemment adressée aux cadres des trois paliers leur demandant d'habiter leurs logements et ce, d'extrêmes urgences. Faute de quoi, des mesures coercitives seront prises à leur encontre.