Se déplacer d'un point vers un autre de l'agglomération de la ville de Sfisef est une sérieuse aventure, surtout aux heures de pointe. Parce que le transport en commun intra-muros urbain est un service qui fonctionne en deçà des besoins de la demande. Pour cela, les usagers de la ville de Sfisef, interpellent les responsables des Transports de wilaya pour affecter de nouvelles autorisations de transport desservant les lignes non couvertes et ceci dans un futur proche. En effet, cette daïra qui compte une population avoisinant les 40.000 habitants, n'est pas suffisamment dotée en moyens de circulation. En effet, les citoyens sont confrontés quotidiennement à des problèmes de transport pour se déplacer du chef-lieu de la daïra vers d'autres nouveaux quartiers bâtis dans des zones isolées. Les heures d'attente sont longues et les bus Karsan dépendant, dans leur majorité des cas, des communes avoisinantes, ne font pas de navettes à la mesure des besoins. Mais les usagers les empruntent quant même pour éviter de marcher à pied plusieurs kilomètres, en hiver comme en été, pour rejoindre soit leur lieu d'habitats ou celui de travail. Ce sérieux déficit touche particulièrement les habitants du douar «Graiya», situé à trois kilomètres de la ville de Sfisef, et de «Béni Tala» qui souffrent le martyre chaque jour que Dieu fait. Les vieux semblent les premiers à dénoncer cette situation qu'ils trouvent embarrassante, puisqu'ils leur arrivent de rester debout pendant des heures, dans l'espoir qu'un hypothétique véhicule passe les prendre pour les déposer vers leurs destinations respectives, ou rentrer chez eux plus tôt. Selon des sources fiables, des doléances des habitants en colère, ont été prises en considération par les responsables locaux au niveau de la direction des Transports, qui aurait promis d'ajouter deux lignes de transport urbain pour désenclaver cette zone dans les mois prochains. Mieux vaut tard que jamais !