La souffrance des habitants des chalets, situés au niveau de l'institut algérien du pétrole à Es Sénia, I.A.P., risque de s'accroître encore plus, durant ces derniers jours, après les mises en demeure qui ont été adressées à des dizaines de familles, leur demandant d'évacuer les lieux. Les habitants se sont interrogés sur leur sort devant cette situation, vu que la majorité habite ces chalets, depuis plus de 20 ans. Dans ce même contexte, un habitant des chalets en question indiquera que «les familles ont été très surprises par cette décision qui est parvenue du service de l'administration de l'IAP, selon une décision portant sur la démolition des chalets et l'évacuation des familles. Sachant que tous les habitants étaient des employés de l'université d'Oran et donc obligés d'habiter ces chalets en 2007, vu la grande crise de logement, et ce, avec l'accord des responsables de l'institut, en attendant de consacrer des quotas pour ces familles, mais ces dernières ont appris qu'elles devaient quitter ces logements, le terrain étant dépendant de l'institut de l'IAP. Notre interlocuteur considèrera que, pour sa part, les conditions de vie que les habitants mènent dans ces chalets est déjà dérisoire, avec la prolifération des serpents et des insectes nuisibles, en donnant pour preuve les différentes maladies qui ont été enregistrées chez les enfants, vu les ordures et les saletés qui s'accumulent devant les chalets. Les habitants sont donc inquiets devant l'insistance de l'administration, quant à leur renvoi de ces chalets, en implorant les autorités habilitées à leur trouver en contrepartie un lieu pour les reloger, vu que leur majorité travaille au sein de l'université, depuis plus d'une vingtaine d'années. Ces derniers se sont également interrogés sur les raisons qui ont fait que cette décision soit prise à ce moment précis. Par ailleurs, des sources responsables relevant de l'institut algérien de pétrole dévoileront que les chalets étaient à la base, conçus pour servir de salles de cours, servant l'intérêt des étudiants, vu que ce n'est pas l'endroit idéal pour un lieu d'habitation. Dans ce contexte, les familles attendent avec grande inquiétude la démolition de leurs chalets qui interviendra d'un moment à l'autre et elles risquent fort d'être renvoyées et se retrouver avec leurs enfants dans la rue.