Selon des sources responsables de l'assemblée populaire de la wilaya d'Oran, le wali d'Oran vient de mettre en place une commission ad hoc à laquelle a été confiée la mission de réexaminer les cas des familles qui habitent le vieux bâti, classé en zone rouge et qui, à ce jour, n'ont toujours pas bénéficié de relogement. A ce sujet, l'on croit savoir que plus de 100 dossiers n'ont pas été tranchés par la commission du relogement, et ce, pour des raisons diverses dont l'absence des concernés au moment du passage de la commission technique, chargée du diagnostic technique de l'état physique des constructions menaçant ruine. Cette décision a suscité une satisfaction chez les familles qui estiment avoir été lésées dans leurs droits d'accès à un logement dans le cadre du programme de lutte contre le vieux bâti, menaçant ruine. Selon eux, cette nouvelle commission ad-hoc, est en mesure de rattraper les défaillances imputées au travail de la commission de daïra. En effet, pour de nombreuses familles concernées par cette situation, elles ont été victimes de circonstances contraignantes. «Ce n'est pas de notre faute, si nous étions absents, lors du passage de la commission, chargée du diagnostic physique du vieux bâti. En revanche, une fois rentrés chez nous, nous avons appris que nos voisins ont été notifiés de la décision du relogement, contrairement à nous», dira l'un des habitants qui ont été privés du relogement. Un autre chef de famille dira: «Ma famille et moi habitons une maison menaçant ruine et qui se trouve dans un immeuble à El Derb, mais par crainte de me voir périr avec mes enfants sous les décombres d'un éventuel effondrement de la vielle bâtisse, j'ai décidé d'installer provisoirement ma famille chez mon beau-frère qui habite dans le garage d'une maison, à Saint-Eugène.» Par ailleurs, l'on saura que la nouvelle commission ad-hoc commencera son travail, au début de cette semaine. La troisième tranche du relogement des familles, habitant le vieux bâti, aura lieu en juin et devra profiter à cette catégorie de ménages. A noter que le nombre de recours, concernant les différentes opérations de relogement, déposés au niveau des services de la daïra a dépassé les 04 mille dossiers.