L'équipe nationale de football suscite, apparemment, la convoitise de nombreux techniciens étrangers qui se précipitent pour offrir carrément leurs services au président de la FAF. Même le patron du football algérien semble avoir un penchant vers l'entraîneur étranger et ce, en dépit du fait qu'il s'est précipité en proposant à l'entraîneur national Rabah Saâdane de prolonger son bail. Du coup, c'est toute l'opinion sportive algérienne qui est tenue en haleine, en attendant que l'homme fort de l'auguste maison de Dely Brahim ne tranche sur la question. Mais dans l'intervalle, le débat autour de l'identité du futur sélectionneur national, fait désormais rage. Nombreux sont ceux, d'ailleurs, qui se précipitent pour conseiller de confier les destinées techniques des Verts à un technicien étranger. Pourtant, une telle option ne fait forcément pas l'unanimité d'autant que Raouraoua, lui-même, a une petite expérience avec les entraîneurs étrangers, ce qui risque de le pousser à réfléchir, deux fois, avant de s'engager. On fait allusion aux deux techniciens belges, Waseige et Leekens, qui, rappelons-le, avaient pris en main les destinées techniques des Fennecs lors du premier passage de Raouraoua à la tête de la Fédération algérienne de football, mais sans grand succès. En effet, les deux hommes avaient quitté, à l'époque, la sélection algérienne par la petite porte. Raouraoua ira-t-il alors jusqu'à tenter une même expérience en faisant appel à un technicien étranger ? Si l'on se réfère à certaines sources très au fait des choses de la FAF, cette hypothèse n'est pas du tout à écarter. Mais, le patron du football algérien risque de buter sur le veto des autorités politiques qui, elles, préfèrent plutôt opter pour l'ex-star du football algérien, en l'occurrence Rabah Madjer. Et, quand on sait que le recrutement d'un technicien étranger de renom exige une manne financière importante, on est tenté de dire que seuls les pouvoirs publics seront en mesure d'y répondre, ce qui obligera Raouraoua alors à frapper à leurs portes. On imagine ainsi, et dès maintenant, quelle sera la réponse des autorités. Et, puisque ça sera le cas, on est tenté de dire que le président de la FAF risque de se retrouver contraint de s'adjuger les services de Madjer ou un autre coach local. Néanmoins, il risque de prendre tout le monde à contre-pied en maintenant Saâdane à son poste.